Gabranth

**Gabranth** Dim 4 Nov - 0:07

Nom/ Prénom : Noah Von Rosenberg
Surnom : Gabranth
Âge : 26 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Rang que vous désirez obtenir : Chef de la Garde d'Ansem

Description physique :

Gabranth, sous son armure de Juge est blond. Son regard est toujours sombre, voire lugubre. Il ne sourit pour ainsi dire jamais. Ses cheveux sont relativement courts, et ce en raison de son poste de militaire. La plupart du temps il revêt son armure d'acier, très lourde mais très solide. Jamais personne n'est arrivé à la percer, et généralement, l'espérance de vie de ses adversaires est très limitée. Son armure est argentée, parfaitement nettoyée, bien qu'on y aperçoive parfois des reflets bleutés, ce qui est surement du au reflet de sa cape. des dessins étranges et parfaitements symétriques sont gravés dessus. Il porte des gants noirs recouverts de plaques de métal, et ce afin d'avoir plus de puissance. Il porte une ceinture bleue autour de ses cuissardes avec une boucle ornée de l'emblème du Jardin Radieux. Gabranth porte deux lames accrochées chacun sur un de ses flancs, qu'il dégaine lorsqu'il y a un problème majeur dans la demeure d'Ansem. Il est toujours prêt à les dégainer pour affronter quiconque serait assez fou pour oser s'en prendre à lui. Qui plus est, ces deux lames peuvent s'assembler pour n'en former qu'une seule, devenant ainsi une arme défensive redoutable.
Gabranth se tient en permanence droit, de façon militaire. De temps en temps il retire son casque à cornes (et à moustaches), qui lui donne une allure inhumaine. Il porte une cape bleue marine arborant un grand motif rouge sur son dos, identique à ceux qu'il porte sur son armure. Lorsqu'il parle, sa voix résonne dans son casque, renforçant l'effet de puissance dégagé par ce personnage.

Description mentale :
Gabranth est un personnage très froid, qui ne parle que très peu, et jamais pour plaisanter. Il déteste qu'on lui fasse perdre son temps pour des banalités. Beaucoup pensent qu'il est orgueilleux, prétentieux, toutefois, ce n'est pas le cas. Il n'aime pas le luxe et les biens inutiles, comme peut en témoigner son bureau, très austère. Habituellement, il est très calme, et il ne s'énerve pratiquement jamais. Toutefois, lorsque la colère l'emporte sur son self-control, il devient une véritable machine à tuer, impossible à arrêter. Pour lui, l'honneur et la loyauté sont les deux valeurs les plus importantes. Il irait jusqu'à donner sa vie pour accomplir un ordre qui lui a été donné. D'une loyauté sans faille, il ne tolère pas l'insubordination et encore moins la trahison, ces deux erreurs de comportement étant généralement réprimées d'un bon coup de poing, voire d'un coup d'épée dans le ventre. Il en va de même pour la lâcheté. Il est donc prêt employer tous les moyens "honorables" pour mener à bien une mission qui lui a été confiée. Ce qu'il supporte le moins, ce sont les injustices auxquelles il est fermement décidé à mettre un terme. Si jamais quelqu'un s'avisait de commettre des actes inhumains sur une ou plusieurs personnes, et que Gabranth soit au courant, alors il y aurait très certainement du grabuge... Inutile de dire qu'il n'est pas au courant de ce qui se trame dans les laboratoires d'Ansem le Sage, l'homme à qui il a prêté serment lorsqu'il a obtenu son grade. Gabranth ne se mêle jamais des affaires des autres, excepté lorsque celles-ci visent à comploter contre son maître. Au combat, il est un excellent analyste, bien que la plupart du temps, il se lance à la tête de ses hommes, ce qu'il considère normal, étant donné que leurs vies, quelque part, sont entre ses mains. On ne peut pas dire qu'il s'apprécie vraiment, n'ayant rien pu faire pour sauver ceux qu'il aimait par le passé...

Histoire :
Etant enfant, Noah était tout ce qu'il y avait de plus normal. Il avait pour habitude de jouer avec ses amis, il était respectueux envers ses parents. Il menait donc une vie parfaitement normale jusqu'au jour où, une guerre éclata. Noah avait alors 12 ans. Le conflit fut isolé, il n'opposait que peu de monde, mais il fut toutefois d'une extrême violence. Les parents du jeune Noah furent emportés par la folie des hommes qui s'affrontaient, ce qui le marqua à jamais. Un heureux concours de circonstances lui permit de survivre : il était parti rejoindre la ville pour ramener une arme que son père avait commandé à un forgeron renommé.
Devenu orphelin, ne sachant plus quoi faire, il resta quelques temps dans les décombres de sa maison, méditant sur les deux lames que son père avait acheté pour les défendre, lui et sa mère. C'était le seul souvenir qu'il avait de sa famille. Quelques jours plus tard, une troupe de soldats venus de la cité du Jardin Radieux pour vérifier s'il y avait d'éventuels survivants, et dans ce cas là, les rapatrier, débarqua et trouva Noah, affaibli, en très piteux état. Le responsable médical de la troupe se demandait même s'il n'était pas perdu et s'il ne valait mieux pas l'abattre. Toutefois, Noah fut ramené au Jardin Radieux, où il entra dans l'académie militaire, ce qui allait être un tournant décisif dans sa vie. Il se découvrit un don pour le combat à l'épée, au corps à corps. Sa volonté et sa ténacité avaient été renforcées par l'adversité, le sort de sa famille et le souhait de ne plus jamais voir quelqu'un mourir sans pouvoir tenter quelque chose lui donnant une énergie impressionnante. Il fut le meilleur de sa promotion, toutefois, il restait humble et s'entraînait sans relâche. Son acharnement lui fit perdre par contre toute sensibilité. Il ne supportait pas d’entendre gémir d’autres élèves pour une simple égratignure, ou se plaindre car le travail était trop dur.

Au fil des missions, Noah commença à avoir du mal à distinguer le bien du mal. Il obéissait aux ordres, qui parfois n’étaient pas en accord avec la morale. L’armée l’avait encore plus endurci. Toutefois, il continuait à mener à bien tout ce qu’il entreprenait, devenant ainsi Lieutenant. On lui offrit une armure plus imposante et on lui donna un nom de code, comme à tous les autres officiers. C’est ainsi que Noah von Ronsenberg devint Gabranth. Une nouvelle identité qui lui permettrait d’oublier ses démons, de repartir vraiment de zéro. A partir de ce jour, Gabranth jura d’oublier son ancien nom. Il fut rattaché à la garde personnelle d’Ansem le Sage et devint l’aide de camp du chef de cette garde. Quelques mois plus tard, son supérieur partit à la retraite et Gabranth fut son successeur tout désigné.

Quelques semaines plus tard, alors qu’il escortait Ansem le Sage à travers le Jardin Radieux, il entendit un râle provenir d’une ruelle sombre. Le scientifique lui fit signe de le suivre et d’être vigilant. Ainsi, ils trouvèrent un jeune homme inconscient, en mauvais état visiblement. Gabranth le souleva et l’amena à la Forteresse de son maître…

Test RP :

Un petit village en ruines, perdu sur une colline à la terre bleutée. De la fumée s’échappait encore des toits de bois consumés par le brasier qui avait été déclenché, quelques jours plus tôt. Il y avait des cadavres éparpillés un peu partout sur le sol, témoignant d’une bataille éprouvante. Des armes avaient été laissées à l’abandon sur la terre noircie par l’incendie.
Une petite troupe de soldats, vêtus d’armures de cuir et de jambières de métal patrouillait dans le secteur, à la recherche d’un quelconque survivant ayant échappé au massacre.

Alors que deux d’entre eux passaient à côté d’une petite maison excentrée du reste, un craquement sonore retentit. Les deux soldats se retournèrent, et virent un jeune enfant allongé sur le sol, le teint livide, les yeux à demi fermés par l’épuisement.

-A l’aide…

Tendant une main faible vers eux, il s’effondra, inconscient… et devant lui, se trouvaient deux corps mutilés, celui de son père, celui de sa mère, le regard vitreux, deux visages qui n’afficheraient plus jamais la moindre expression autre que celle de la mort…

Il se réveilla soudain. Tendant les bras dans le vide, pour saisir quelque chose qui n’existait pas. Un cauchemar qui le hantait sans cesse, toutes les nuits. Toutes les nuits, il revoyait le visage des ses parents, à moitiés consumés par haine et la cruauté de ceux qui les avaient abattus. Noah s’était juré de ne plus jamais être impuissant face à ce genre de situation. Il s’était entraîné d’arrache pied pour pouvoir défendre et sauver ceux qu’il aimerait à l’avenir, toutefois, il s’était endurci, au point de devenir insensible envers tout le monde. Il s’en était bien rendu compte, la raison qui l’avait poussé à tant d’efforts venait de disparaître. Toutefois, il avait appris nombre de valeurs, telles que la loyauté, le courage, et le respect. Il regarda son réveil, encore un quart d’heure. Un quart d’heure, et il devrait alors descendre le long escalier de colimaçon menant au grand hall, avant de partir pour le terrain d’entraînement. Aujourd’hui, il allait devenir Lieutenant. Lieutenant. Ce n’était pas le pouvoir qui attirait Noah. Il savait bien une chose, tous les officiers recevaient un surnom par lesquels ils étaient toujours appelés par la suite. Une nouvelle identité. Une nouvelle vie. Une nouvelle personnalité. Le seul moyen de vaincre ses démons intérieurs, d’en finir avec son passé, de terrasser le spectre de la mort de ses parents. Oui, un nouveau jour.

Il se leva lentement de son lit, se frottant les yeux avant d’enfiler son uniforme. Une chemise blanche, des jambières et un plastron d’acier, un casque recouvrant les côtés de son visage anguleux. Il s’approcha de son bureau. Son arme favorite était là. En théorie, il n’avait pas le droit de la posséder et encore moins de la porter, mais il s’en moquait. Personne ne le lui avait jamais reproché. Une simple et bonne raison à cela, il était l’un des meilleurs, et assurément, le plus travailleur, le plus acharné. Il n’avait jamais commis d’erreurs envers ses camarades ou ses supérieurs, préférant ignorer les ennuis de la vie en collectivité. Noah était un éternel solitaire, il parlait peu, il évitait la foule, les attroupements. Il préférait aller sur le terrain d’entraînement pour parfaire sa maîtrise du combat à deux armes, ou à l’arme double, plutôt que d’aller en ville traîner dans les rues du Jardin Radieux. Vérifiant une dernière fois ses armes, parfaitement lustrées, il les accrocha à sa ceinture et ouvrit la porte de sa chambre.
En tant qu’aspirant, il logeait seul, et c’était bien mieux ainsi. Tout le monde l’évitait, son air sombre le rendant inquiétant, menaçant. Au moins, il n’avait pas d’ennuis. Personne ne venait lui reprocher son statut d’orphelin, recueilli par l’armée alors qu’il était au bord de la mort.

Parcourant le long couloir, il remarqua un de ses camarades de promotion. Il continua son chemin, lui adressant un bref salut, en inclinant la tête. Aucun regard, aucun mot. Le silence total. L’autre le suivit et pressa le pas pour le rattraper :

-Alors, prêt pour le grand jour ?

Noah lui répondit, fixant la porte devant lui, menant à l’escalier :

-Evidemment.

La conversation n’alla pas plus loin, tous deux descendirent le grand escalier de colimaçon avant d’atteindre le hall. L’autre le lâcha pour aller déjeuner dans le réfectoire, Noah continua sa route, sortant à l’extérieur du château, par la grande porte, qui donnait juste sur la Poterne.
Là, il se dirigea vers les fortifications, tout était calme, désert. Pas un bruit, pas un chat, pas le moindre signe d’activité humaine, toutefois, lorsqu’il arriva dans le Grand Vallon, au terme d’une courte marche très peu fatigante, le terrain était en descente, il aperçut deux personnes en train de discuter. Son instructeur et l’examinateur. L’examinateur portait une armure bien plus épaisse que la sienne, dorée, et une longue cape rouge. Un casque dont les cornes pointaient vers le bas, en s’écartant du crâne toutefois. Des motifs donnant un air sévère à l’examinateur étaient gravés sur son casque.

Noah s’arrêta pour les saluer, avec les règles habituelles. Pas un mot tant qu’on ne lui avait pas adressé la parole. Son instructeur, le Lieutenant Hausen, lui adressa la parole le premier :

-Ah, Rosenberg. Vous voilà donc. En avance, comme toujours. Voici le Juge Ghis, il sera votre examinateur lors de l’épreuve.

Noah salua le Juge. Un Juge de l’armée, un officier supérieur en somme. L’équivalent d’un colonel. Il n’en avait encore jamais rencontré. C’est tout juste s’il avait aperçu le chef de son régiment, le vieux Zargabaath, lors d’une réunion précédant une patrouille dans les Chutes Ascendantes. Noah s’y était d’ailleurs illustré, en trouvant un moyen de faire passer les transports par dessus les rideaux d’eau. Le Juge Ghis prit alors la parole :

-Vous êtes le premier à être évalué de la journée. Voici ce que vous avez à faire, défaire ces trois hommes.

Trois soldats vêtus d’armures imposantes arrivèrent en courant, chacun portant une arme différente. Le premier avait une hache, le second une lance, le troisième, deux épées.
Noah demanda au Juge :

-Les trois en même temps ?

Le Juge lui répondit :
-Non, l’un après l’autre. La valeur d’un lieutenant ne se mesure pas à sa force physique mais à ses capacités mentales. Vous avez déjà réussi ce test, avec brio il faut l’avouer. Toutefois, sachez qu’il y a meilleur que vous parmi nos rangs.

-Je ne prétends pas être le meilleur, je fais seulement tout ce qui est en mon pouvoir.

-Nous le verrons bien.

Noah s’attaqua en premier lieu au soldat armé d’une hache. Avec ses deux épées, il put prendre facilement l’avantage, et il fit tomber son adversaire d’un coup du plat de l’épée porté à la tête. Il ne devait pas y avoir effusion de sang. Il n’y en avait pas eu. Le garde fut sonné.
Le lancier lui posa davantage de problèmes. Noah avait du mal à s’en approcher, son arme le tenant en respect, à deux mètres. Toutefois, alors que le soldat aurait eu une occasion de le défaire d’un coup de lance, il préféra porter son attaque au niveau des jambes, pour le faire tomber. Noah sauta et coinça la lance sur le sol avant de la briser en deux par le simple fait de son poids. Son adversaire était désarmé, il avait donc gagné.
Quant au troisième, il fut le plus coriace. Deux armes contre deux, Noah ne pouvait prendre le dessus par le seul avantage des armes. Les lames fusaient dans les airs et s’entrechoquaient, produisant des étincelles à chaque fois qu’elles se croisaient. Soudain, Noah eut une idée. Profitant d’un mouvement tournant de son adversaire, il en profita pour assembler ses deux lames en une seule, faisant tournoyer sa double épée dans les airs à grande vitesse, créant une défense difficile à percer, tant la force et la vitesse des lames était grande. Noah ne cessait d’avancer vers le garde qui reculait, sous les regards médusés de Ghis et d’Hausen, ne laissant aucune ouverture à son adversaire, qui, se rapprochant dangereusement de la limite de l’arène, n’eut pas d’autre choix que de se risquer à l’attaquer, tentant de porter une estocade à travers le rideau de lames. Son épée vola dans les airs et se planta dans le sol quelques plus loin. Noah sépara alors ses deux armes, et, bloquant l’épée restante de son adversaire avec son arme de gauche, il frappa son adversaire au crâne, l’assommant, comme le premier.
Il avait réussi l’épreuve. Ghis et Hausen s’avancèrent vers lui, et le Juge prit la parole, lui remettant un papier richement décoré, un diplôme :

-Excellent, vous êtes reçu au concours. Bienvenue, Lieutenant Gabranth.