Saï

Nom : ???
Prénom : Saï
Âge : 19ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Rang que vous désirez obtenir : Cobaye

Description physique : Saï est un jeune homme de grande taille. Malgré cela, il n'est pas très musclé, surtout depuis qu'il est entré en tant que cobaye du fait de la nourriture qu'on lui donne. Il est donc relativement maigre en ce moment. Ses cheveux sont d'une couleur tirant sur le bleu-gris. Il sont le plus souvent en bataille puisqu'il n'a pas franchement ni le temps ni la possibilité de les coiffer. Les traits de son visage sont assez creusés par la fatigue en ce moment mais en temps normal ils sont assez forts. Il a des yeux mordoré du fait de l'abus de consanguinité dans sa famille. En dehors de ça il montre aussi une légère malformation au niveau de ses oreilles qui sont un peu plus pointues que la moyenne. Au niveau vesimentaire, il porte généralement les quelques vêtement squ'on lui donne dans les cachots (c'est à dire pas grand chose). Ces vêtements sont le plus souvent déchirés en plusieurs endroits du fait des nombreuses maltraitances qu'il a subies de la par de l'ancien scientifique qui lui était attribué et des gardes qui passent souvent leurs nerfs sur les cobayes.

Description mentale : Suivant la personnalité que vous rencontrez, Saï peut paraitre doux comme un agneau et excessivement peureux ou cruel et sadique, presque comme un monstre. Dans ce deuxième, il s'est autoproclamé être Caïn, comme le premier assassin de l'humanité suivant la bible. Sa personnalité normale est celle d'un jeune homme très anxieux. Il a peur de nombreuses de pratiquement tout et il peut paraitre assez dur à "apprivoiser". Lorsqu'on le connait un peu mieux, il se révèle être d'une gentillesse et d'une générosité sans borne. Il est prêt à tout pour les gens qu'il apprécie. Sa peur la plus grande reste Caïn et le fait de dormir car lorsqu'il pense s'endormir, il ne peut jamais être sûr que ce n'est pas Caïn qui prendra le contrôle. Au sujet de Caïn, il est l'opposé exact de Saï. Il est extrêmement sur de lui (voire trop sur de lui). Il n'a peur de rien et n'hésitera jamais à blesser les autres au même son propre corps puisqu'il considère que ce corps n'est que celui de Saï. Il s'acharne à essayer de faire du mal à Saï par tous les moyens mais n'a jamais expliqué ses actes. Il se montre généralement sans pitié envers les autres et infiniment cruel et sadique.

Histoire :
Saï est né dans une famille assez spéciale. En effet les membres de cette famille étaient relativement riches et refusaient donc toute union avec quiconque ne posséderait pas au moins autant d'argent qu'eux. Le problème résidait dans la pauvreté des gens qui vivaient aux alentours du village de Yirlän. Aucun ne possédait suffisamment de biens pour combler les attentes des membres de la famille. De ce fait les mariages se sont faits depuis des années entre cousins. Les conséquences de ces unions contre nature ont été un fort taux de débiles profonds et de malformations dues à trop de consanguinité. C'est donc dans une ambiance assez tendue que Saï est venu au monde. La plupart de ses cousins étants cachés par les membres sains de la famille qui n'acceptaient pas les ignominies qu'ils créaient. Saï était l'un des seuls enfants qui était sain d'esprit à cette époque. C'est donc sur lui que toutes les espérances reposaient. Il fut donc élevé dans toutes les disciplines imaginables. Il passait autant de temps à étudier les sciences que la musique et le combat à mains nues ou avec une arme. Il apprenait d'ailleurs étonnamment vite.

Malgré toutes ses réussites, il manquait à Saï quelque chose d'essentiel. Il est était toujours seul. Il ne connaissait personne de son âge et les rares fois où il sortait de chez lui pour voir les enfants du villages, ceux-ci s'amusaient à le rejeter avec toute la cruauté dont son capables les enfants sans même en être vraiment conscients. Saï finit par trouver un chaton, un jour où il était en de lire dans le jardin de sa demeure. Il le recueillit rapidement en le cachant à sa famille. Il lui donna à manger durant quelques temps jusqu'à ce qu'un jour, il retrouve le pauvre animal caché derrière un rideau et couvert de sang. La vue de cet événement lui laissa un souvenir impérissable. La pauvre bête était couverte de blessures faites avec quelque chose qui ressemblait à un couteau de cuisine. Il ne put prévenir personne dans sa famille de l'incident qui s'était produit car personne n'aurait admis que le seul espoir de la dernière génération passe son temps à élever un chaton plutôt qu'à étudier. Ce fut donc l'un des domestiques qui fut mis au courant. Celui qui à qui Saï faisait le plus confiance. En fait c'était le seul à qui il faisait confiance. Le domestic en question se chargea donc de nettoyer le sang et de faire disparaitre le chaton. En échange, Saï demanda qu'il devienne son domestique personnel dans le but non dit de lui confier des tâches moins difficiles et plus agréables à faire. Le domestique se prénommait Isaac. Il fut fait comme Saï le désirait mais assez vite, le jeune prodige commença se sentir de plus en plus fatigué. Il se laissa alors à dormir de plus en plus tandis qu'Isaac continuait à s'occuper de différentes tâches sans sembler s’apercevoir du nombre d'heures grandissant que Saï passait à dormir.

Au bout de quelques jours, une rumeur courut au sein de la demeure. Celle que l'un des plus jeunes cousins qui étaient enfermés dans la partie la plus reculée de la bâtisse avait été poignardé et était mort des suites de ses blessures. Personne n'osait vraiment en parler mais certains des domestiques évoquaient cette histoire lorsqu'ils se savaient(ou pensaient) être seuls. C'est donc Isaac qui put mettre au courant son mettre de cette histoire. Malheureusement, ce ne fut pas la seule de ces rumeurs qui arrivèrent jusqu'à Saï et bientôt ce ne furent plus seulement des rumeurs. De nombreux meurtres se produisaient dans la demeure mais jamais personne n'était pris sur le fait et il ne restait jamais aucune trace du tueur. La méthode était toujours la même. Des blessures à l'arme blanche que la police apparentaient à celles faites avec un couteau de cuisine. Pendant ce temps, Saï passait la plus grande partie de ses journées à dormir. Il remarqua assez vite qu'Isaac avait un comportement de plus en plus étrange. Lorsqu'il voyait Saï, il semblait terrorisé mais dès que Saï engageait la conversation, il semblait se rapprocher énormément de lui, un peu comme s'il avait peur de venir de s'être fait prendre en faisant quelque chose de mal et qu'il essayait ensuite de faire comme si de rien n'était.

Les doutes de Saï se portèrent donc naturellement vers son domestique personnel. Il commença donc à l'observer et à faire ses recherches sur les personnes qui s'étaient faites tuer. Il se rendit vite compte que tous les morts avaient un rapport plus ou moins direct avec lui, un peu comme si quelqu'un essayait de se débarrasser de tout les proches que Saï avait. Un soir, il se décida finalement à lutter contre son habituelle fatigue pour surveiller son domestique. Il le suivit donc jusqu’à la partie de la demeure qui était encore habitée par quelques-uns des cousins qui étaient encore en vie. D’après ses recherches, ce devrait être la seule personne à qui il tenait encore qui devrait se faire agresser ce soir là. Lorsqu’il rentra dans la chambre de sa plus jeune cousine à la suite d’Isaac, ce dernier se retourna. Il semblait extrêmement inquiet de la suite des événements mais ne dit rien. Il semblait attendre quelque chose jusqu’à ce qu’il se mette à regarder les mains de Saï. Il leva alors les yeux vers lui pour lui demander quand il contait commencer. Saï le regarda avec des yeux gigantesques sans comprendre de quoi son domestique parlait. Isaac se rendit alors compte que c’était bien son maître qui était en face de lui. Lorsque Saï lui demanda des explications, le domestique ne pu que lui avouer ce qui se passait depuis plusieurs mois. Saï était schizophrène. Sa deuxième personnalité s’était mis en tête de tuer la famille entière de Saï. Isaac expliqua alors que ‘il était venu là, c’est qu’il souhaitait nettoyer les traces du passage de son maître afin qu’il n’ai pas de problèmes à cause de sa maladie. Le domestique s’était a priori renseigné sur ce qui arrivait à son maître. Il faut dire qu’avec le nombre de livres qui traînaient dans les appartements de Saï, il n’était pas difficile de pouvoir étudier surtout vu le temps libre qu’Isaac avait depuis qu’il était devenu le domestique personnel de Saï. Les explications durèrent un long moment jusqu’à ce Saï ne puisse plus accepter ce qu’il avait fait en quelques mois. Il décida alors qu’il devait s’en aller pour se faire soigner. Une fois de plus, Isaac s’arrangea pour qu’il n’y ai aucune trace de son départ mais cette fois-ci, Saï fut rattrapé par sa famille. Isaac était dans un état peu enviable, il semblerait qu’il avait été torturé et qu’il avait fini par avouer. Il n’osa même pas regarder le visage décomposé de son maître. La famille décida alors à l’unanimité que Saï était tout aussi fou que ses cousins et il fut envoyé dans un établissement qui promettait de le soigner rapidement. Il n’opposa aucune résistance à cette décision.


Particularité : Une très légère schyzophrénie avec laquelle jouent les gardes et les scientifiques qui s'occupent de lui.
Autres :
Test Rp

Si vous désirez être cobaye : est-ce volontaire ? Plus ou moins (c'était volontaire de venir pour se faire soigner mais moins volontaire de finir cobaye)

le test rp :
Une odeur d’humidité mêlée à celle de l’urine des occupants des autres cachots. C’est la première chose que je remarque à mon réveil. Il faut avouer qu’il y a mieux mais je m’y suis fait à force. Ce n’est pas vraiment comme si j’avais le choix en même temps. Cette odeur aurait tendance à coller un bon mal de crâne à quiconque la respire trop longtemps mais tous les cobayes s’y sont habitués après tout, à force de vivre dans ces lieux puants. Je me passe une main sur le visage et me frotte les yeux. J’ai encore spécialement mal dormi. Je me redresse, arrachant une sorte de bruit de suintement à mon matelas. Un petit coup d’œil vers la bouche d’aération et je peux constater agréablement que j’ai encore fini inondé. Soit il a plu, soit certaines personnes s’amusent à se servir de nos lits en guises d’éponges. Je me demande parfois si c’est n’est pas plutôt la deuxième solution. C’est toujours un plaisir pour moi de devoir sécher mon matelas. Enfin, vu l’épaisseur de ce dernier, ça ne sera pas trop dur. En fait, je pourrais presque dormir par terre. Ce ne serait pas beaucoup moins confortable que ce lit que j’occupe actuellement. Et dire que j’étais volontaire pour venir ici. Je pensais qu’on me soignerais et à la place de ça, je me retrouve enfermé comme un chien derrière des barreaux gelés dans un sous-sol humide. J’ai du mal à croire que je suis dans le même endroit que ce que j’avais vu en arrivant. Aperçu serait d’ailleurs probablement plus juste si l’on regarde la furtivité du moment que j’ai passé à l’air libre.

Je pose mes deux pieds nus sur un sol encore plus humide que d’habitude et pousse sur mes jambes dans l’espoir de me lever. Vaine tentative. Un deuxième essai se montre plus concluant, je n’ai jamais aimé avoir à me lever le matin, en particulier quand j’ai l’impression d’avoir dormi durant les deux derniers jours et quand je ne suis même pas sûr de trouver quelque chose qui soit mangeable à un moment de ma journée. Journée qui commence d’ailleurs spécialement mal. J’attrape ce qui me sert de lit et le redresse le long du mur le plus sec… En fait plutôt le moins mouillé de ma cellule. Je l’écrase contre celui-ci afin d’en faire sortir le maximum d’eau. Qui aurait cru qu’un si petit matelas puisse renfermer autant de liquide. Une fois celui-ci plus ou moins bien essoré, je me tourne vers les barreaux qui donnent sur un couloir sombre. Je pose mes mains sur la grille de métal froid et humide. Une légère douleur me survient au creux de la main. Je n’ai pourtant pas de souvenir de m’être coupé où que ce soit. Je retourne ma main vers moi pour voir une fine trace d’où devait s’écouler un peu de sang peu de temps avant. On dirait que j’ai en effet dormi plus longtemps que ce que je pensais… et qu’il a pris le contrôle pendant ce temps. Je ne me souviens de rien, simplement d’un rêve que j’ai fait. Enfin, il me semble que c’était un rêve… je n’en suis même plus sûr maintenant. Une voix peu aimable retentit non loin de moi. Celle d’un garde ?

« Ça y est ? T’as fini de gueuler ? »

La remarque qu’on vient de me lancer m’étonne quelque peu. Finalement ce « rêve » était peut être plus réel que ce que je pensais. Je me souviens m’être vu hurler ou plutôt d’avoir hurlé en fait. C’est bien la seule chose dont j’arrive à me souvenir d’ailleurs. Toujours est-il que je le ton de cette personne ne me plaît pas. C’est pas parce que je suis enfermé ici qu’il peut se croire tout permit. Je n’ai pourtant manqué de respect à personne depuis que je suis arrivé… Enfin, je crois… normalement… probablement… j’en sais rien… Devant mon absence de réponse, la même voix que tout à l’heure retentit. Je me demande d’où elle provient…

« Tu pourrais répondre quand je te parle, cobaye ! »

Il semblerait qu’il s’énerve. Et je crois que je viens de me faire insulter mais après tout, cobaye, c’est ce que je suis, je préfère ne pas relever, je tiens à pouvoir manger aujourd’hui. Je commence un via et vient dans ma cellule, cherchant quoi répondre. Si je ne trouve pas rapidement, il risque de se mettre franchement en colère et je crains que ça ne soit pas forcément la meilleure des choses pour moi surtout que maintenant que j’y réfléchis le son de sa voix ressemblerais plus à celui de quelqu’un de passablement saoul plutôt qu’à quoique ce soit d’autre. Encore quelques aller-retour dans l’humidité de ma « chambre » et un homme apparaît de l’autre coté des barreaux. Il empeste l’alcool. Cela ne fait qu’une odeur dérangeante de plus après tout…

« Alors ma belle, je t’impressionne tant que ça ? »

En fait non, il ne doit pas être saoul. Je crois que c’est même pire que ça. Et c’est qui ce gars ? Il sort d’où ? ... Ouh... Oula... ça doit faire mal, il vient de s’étaler par terre... En fait, se vautrer serait plus juste... Je le regarde un moment réprimant un fou rire et me rapproche des barreaux pour passer les mains au travers de ceux-ci. J’empoigne l’homme et le retourne, il dors profondément. A moins que ça ne soit un coma éthylique. Dans tous les cas, je m’en fiche, il ne présente aucun intérêt pour moi. Je vais m’asseoir contre l’un des murs de ma petite chambre. Et regarde suinter l’eau par la bouche d’aération. Seules quelques gouttes tombent à présent et à part le ronflement ignoble de l’homme étendu par terre, il n’y a plus aucun bruit. Je commence à me demander sérieusement si j’ai bien fait de venir ici. Cette lettre qu’il m’avait écrite en me disant que je serait soigné, je l’ai crue et voilà où j’en suis… coincé dans un cachot infâme avec pour seule compagnie un homme ivre mort… Je ramène mes genoux contre moi et les enserre de mes mains. Mon regard doit sembler assez vide maintenant. Je ne sais pas ce que je donnerais pour qu’on vienne me chercher, pour qu’on me sorte d’ici, même si c’est pour subir des expériences horribles et humiliantes. Je ne supporte plus d’être coincé entre ces murs et je commence à avoir sérieusement froid, collé contre cette paroi rocheuse. Je tends ma mains vers mes chaussures et les ramène vers moi. Je regarde mes pieds un instant d’y mettre mes chaussettes. Ils sont trempés… Je me lève et vais les essuyer sur le matelas qui n’en est plus à ça prêt. J’enfile mes chaussettes et chaussures et vais me rasseoir dans le coin le plus sec de ma chambre, dans la même position que précédemment. Un léger frisson me parcourt. Si au moins ils m’avaient donné une couverture… Je commence à croire que j’ai été oublié. Après tout, ce n’est pas forcément plus mal ainsi, au moins je ne finirais pas comme ceux que j’entends parfois hurler. Je finirais mort de faim ou congelé… pitié, que quelqu’un vienne me chercher…

Je me relève et vais m’appuyer contre les barreaux de ma cellule. Je suis sûr d’avoir entendu quelqu’un marcher pas loin. Je passe mes bras au travers de la grille d’acier et enroule mes doigts autour des barreaux. Je suis pratiquement collé au métal froid afin d’essayer d’apercevoir la personne qui semble se diriger dans ma direction. J’espère que c’est moi qu’on vient voir…

Bah que dire de plus =)
si ce n'est que tu es validée^^
bon RP, ta cellule a été créé tu peux poster!
tu sera en compagnie de deux autres cobayes!