Arlène

Nom/prénom: Arlène
Age: 18~20 ans probablement
Sexe:féminin
Race:Humain
Rang que vous désirez obtenir Cobaye

Description physique :
Arlène est ce que l’on pourrait qualifier de belle, en tout cas elle n’est pas désagréable à regarder. Elle sait se montrer fière de son physique avantageux dont les proportions restent raisonnables, sans aller de l’excès. Une chevelure d’or glissant sur ses épaules, sans ajout d’un quelconque accessoire, s’accordant avec ses fins sourcils sous lesquels brillent de froides prunelles d’un bleu opalescent ; ce dernier détail peut donner quelques indications sur sa personnalité. Ses lèvres se relèvent souvent pour un sourire d’acide ironie, matière dont elle semble abondamment exceller. Des cheveux blonds, des yeux bleus, n’importe qui penserait avoir affaire à l’archétype même de la croqueuse d’hommes ou de la jeune cruche ; mais est-ce véritablement le cas ? Car cette lueur dans les yeux n’est pas celle de la bêtise incarnée, ni même lubrique. C’est tout autre chose… Une lueur fugace, sauvage, celle du prédateur détaillant sa proie et cherchant à la placer sous un joug. Une lueur s'accordant avec le sourire parfois cruel qui peut étirer les lèvres ourlées de la jeune femme.

Description mentale :
Arlène est ce que l’on pourrait qualifier de charmeuse, usant de multiples subterfuges afin d’obtenir ce qu’elle désire. Loin de se laisser mener par le bout du nez, elle se méfie de tout être qui l’approche de près ou de loin, restant éternellement sur ses gardes malgré ce que son comportement peut laisser croire. Demeurant toujours de marbre quel que soit la situation, la jeune femme sait contrôler sa rage sauf dans de rares exceptions où le mieux est de na pas être sa victime. N’appréciant que sa propre personne, elle considère les autres comme de simples pions qu’elle se fait un plaisir d’utiliser ; rares sont les individus auxquels elle prête confiance et humilité. Elle ne rejoint la foule que pour se griser du malheur des autres, à défaut de construire son propre bonheur.

Son regard ne s’abaisse que rarement devant son interlocuteur, sauf si la situation l’exige et que sa vie soit le prix de son absence d’obéissance. Le respect est une doctrine qu’elle n’applique qu’à quelques privilégiés, flattant un ego non surdimensionné mais néanmoins présent. Cherchant parfois à manipuler, elle se sert de répliques ironiques dissimulant derrière un ton charmeur un quelconque venin destiné à son interlocuteur. La plupart du temps elle reste muette, se contentant de graver le moindre détail, la moindre parole afin d’en user contre celui ou celle qui oserait s’attaquer à sa personne. Malgré son apparente sociabilité, elle ne cherche qu'à détruire les gens autour d'elle, à se repaître de la souffrance qu'ils peuvent connaître.

Histoire :
Une enfance comme les autres, une famille si empreinte de normalité qu’elle en devenait insipide, qui plus est agrémenté d’un soupçon de bourgeoisie (ou noblesse selon votre convenance) qui exaspérait la jeune Arlène. Loin d’apprécier luxe et volupté d’une existence que toute sotte demoiselle rêvait dans sa naïveté enfantine, la blonde jeune fille commença à cultiver ce caractère si particulier qui allait lui coller à la peau jusqu’à la fin de ses jours. Cette transformation, combinée à l’âge ingrat de l’adolescence, lui fit apparaître des penchants envers la violence, tout ce qui pouvait faire du mal à des gens qu’elle n’appréciait guère et rendait sa vie encore plus insipide qu’auparavant. Les peluches et autres poupées offerts par la famille furent les premiers à connaître son nouveau passe-temps : usant d’un quelconque objet, le plus souvent un ustensile de cuisine, Arlène déchirait les tissus, éventrait les oursons ne s’arrêtant que lorsque ses envies de meurtres s’étaient dissipés. Dissimulant ses forfaits, ses parents n’en firent la découverte que bien des années plus tard ; toute action qu’ils entreprirent pour ramener la raison à leur fille fut vouée à l’échec. Tout ce qu’ils souhaitaient était de modifier le caractère de leur fille, afin qu’elle puisse être digne de leur famille ; aucune once d’amour ou d’affection n’y était présent.

Arlène en fut consciente, ce qui ne fit qu'accroître sa haîne envers ce que la Nature lui avait donné comme géniteurs. Sa rage était tourné envers ces personnages à qui elle devait cette morne existence, cette plénitude qu'elle horripilait au plus haut point. Elle ne sut jamais comment le couteau s'était retrouvé dans sa main, elle contemplait les réverbations du soleil à la surface de sa lame. Ni comment cette même lame s'était recouverte d'un sang clair et suave, s'égrenant en multiples goutelettes sur le sol. Loin de s'écoeurer devant un tel spectacle, Arlène sentait tout le poids qui pesait sur ses épaules se dissiper, laissant son esprit dans une étrange sérénité. Ce sang... Celui de ses parents qui gisaient maintenant sans vie, sans possibillité de ramener l'enfer dans sa vie.

Une pluie fine, un vent faisant bruisser les branches des arbres, deux tombes fraîchement creusées... Tel était le spectacle auquel assista malgré elle Arlène, sans ressentir le moindre regret envers son geste. L'ensemble des habitants tâchait de ne pas l'approcher, craignant d'être poignardé dans le dos par ce qu'ils considéraient comme une folle. Loin de tenir compte de tous ces regards hostiles, Arlène n'avait d'yeux que pour un être étrange, inconnu à elle. S'approchant d'elle avec calme et assurance, il lui glissa plusieurs mots à l'oreille. Personne ne sut ce qu'avait proposé l'étrange personnage à Arlène, néammoins cette dernière le suivit sans broncher, au sein de la demeure d'Ansem le Sage. Personne jusqu'à ce jour ne l'a revu sillonné la ville, et personne ne la verra plus jamais. En tout cas, pas en tant qu'Arlène.

Particularité: /
Autres : /

Test Rp :

Le vent s'élevait sur la collin, faisant bruisser doucement les feuilles des arbres accompagnont les sanglots plus ou moins sincères des personnes présentes. Aucune larme ne coulait sur le visage de la jeune femme, aucun regret n'étreignait son coeur. Rien que le calme après la tempête en son coeur et âme. Nombreux étaient ceux qui portaient un regard chargé d'animosité et d'effroi vers elle, pensant être les prochains sur la liste. Ils ne comprenaient pas la volonté et la necessité de son geste dont elle ne tirait que fierté et repos. Laissant son regard dériver sur l'assemblée qui s'attroupait, la jeune femme finit par croiser le regard d'un homme inconnu à elle. Plus que le maintien qui le distinguait des villageois, ce fut ces yeux et les émotions qu'ils contenaient qui la poussèrent à laisser son attention ancré sur ce personnage. Des émotions telles et si nombreuses qu'il était pratiquement impossible de les distinguer. Mais aucune crainte, ni haine n'y étaient présentes ; peut-être même étaient-elles remplacés par la fierté.

Voyant l'homme se rapprocher d'elle, Arlène retint son souffle un court instant avant de se reprendre. Jamais elle n'avait montré le moindre signe de faiblesse, ce n'était pas cet inconnu qui aurait le privilège de percer sa carapace. Pourtant, elle ne put empêcher un léger frisson lui parcourir l'échine lorsque l'individu se tint à ses côtés, si près qu'elle sentait son souffle sur sa peau.

"Pourquoi rester avec de tels individus lorsqu'on possède un tel potentiel tel que le tien ?"

Arlène cligna des yeux, levant un sourcil interrogateur et suspicieux. Qu'était donc cet homme pour parler avec tant de suffisance ?

"Penses-tu éviter de nouveaux morts ? A répandre le sang, on s'attire de nombreux ennemis."
"Que me voulez-vous ?"

Le ton était hargneux, démontrant la tension qui se tissait dans l'air et l'impact des paroles de l'homme sur la jeune femme. Imperturbable, yeux fixés au loin, ce dernier continua de cette même voix calme et dénuée d'émotions.

"Je pourrais te mener dans un endroit où cette envie de répandre la mort deviendrait une force incommensurable. Nous pourrions t'apprendre à contrôler ce flux de violence."

Aussi mystérieuses que pouvaient être les paroles de l'inconnu, elles arrivaient à mettre à nu la personnalité d'Arlène. Désarmée, cette dernière soupesa chaque mot, tachant de trouver le piège qui s'y dissimullait. Elle n'en trouva aucun. Jetant un rapide regard vers les tombes fraîchement creusées, la jeune femme acquiesça d'un geste martial. Tournant les talons, l'homme lui fit signe de le suivre, ce qu'Arlène executa non sans rester sur ses gardes. Les villageois observèrent la silhouette aux cheveux blonds disparaître à l'horizon. Aucun d'eux ne se doutait encore que ce serait leur dernière vision de la jeune femme.


Si vous désirez être cobaye : est-ce volontaire ?
Oui (voir Test RP)

Fiche acceptée.
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